Les leaders du Fdnc ont été accusés par Elie Kamano et Badra Koné de briller de par leur absence au cours des manifestations de rue contre le 3ème mandat pour Alpha Condé, ces derniers temps.
Dans un entretien qu’il nous a accordé récemment, l’ancien raggeamen devenu politicien a dit que les responsables du Front national pour la défense de la Constitution invitent les enfants d’autrui dans les rues, alors que les siens sont à l’extérieur….
Répondant aux critiques de ces deux leaders d’opinion comme celles de certains citoyens sur ce sujet, Aliou Bah, président de l’organe provisoire de MoDeL a estimé qu’il s’agit des ‘’clichets, ça n’a pas de sens !’’.
Il insiste au micro de nos confrères de la radio Espace que les leaders du Fndc n’ont jamais fui leur responsabilité.
«Abdourahmane Sano qui en est le coordinateur, a été arrêté chez lui. Aujourd’hui nous en avons d’autres qui sont en prison. Nous avons eu plus de 40 personnes qui ont été kidnappées à N’Nzérékoré et mis en prison. Mais cela ne les a pas démotivés. »
A part les critiques d’Elie Kamano et Badra Koné, Aliou Bah affirme aussi que cette ‘’caricature’’ vient de la mouvance :
«Le problème n’est pas de dire que tel leader…, parce que cette caricature généralement vient de la mouvance et ceux qui voudraient déstabiliser ou décrédibiliser le Fndc. »
Il réitère que l’argument qui consiste à dire que les leaders du Fndc restent à domicile pour envoyer les enfants des autres à la ‘’boucherie est un langage extraordinaire’’. « Dans un pays qui a la liberté de manifester, s’il y une boucherie, alors qu’on s’en prenne aux bouchers. Pourquoi le fait d’aller dans la rue doit vous valoir la mort ? La politique ne doit pas nous amener à nous déshumaniser(…).»
Comme Aliou Bah, le président de l’Ufdg avait aussi justifié son absence à la manifestation du 20 juillet par le fait que les forces de l’ordre aient barricadé son domicile. « Je n’ai jamais manqué à mon devoir de sortir avec mes militants…, a-t-il dit aux médias, dans la soirée du lundi.