De janvier 2017 à mai 2020, les services de sécurité ont interpellé plus de 64 personnes avec des uniformes de la gendarmerie, de la police ou de l’armée, d’après le ministre guinéen de la Sécurité et de la Protection civile.
Chez nos confrères de la télévision Evasion, Damatang Albert Camara a précisé qu’il y a plus de 214 fabricants d’armes traditionnelles, à cela s’ajoutent les armes qui circulent illégalement dans le pays.
Pour renforcer ses arguments, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a évoqué le cas “des individus armés qui se trouveraient à bord d’un véhicule et qui auraient ouvert le feu sur les forces de l’ordre”, le lundi 20 juillet, jour de la manifestation.
“On ne peut pas jeter l’opprobre gratuitement sur les forces de sécurité tant qu’on n’en a pas la preuve”, a affirmé M.Damatang.
Sur l’assassinat spécifiquement du jeune élève, Alhassane Barry, le lendemain de la manifestation, le ministre Damatang réaffirme que son département mettra la main sur l’auteur.