La région forestière, au sud de la Guinée, est secouée par des violences postélectorales depuis hier, dimanche 22 mars. A Nzérékoré, les affrontements ont pris un relent inter-confessionnel et communautaire ayant fait au moins 1 mort et plusieurs blessés. Des édifices publics et privés ainsi que des lieux de culte incendiés.
Interpellé, au cours d’une conférence de presse ce lundi 23 mars 2020, sur la situation à Nzérékoré, le ministre de la Sécurité et de la protection civile n’a pas fait assez de commentaire pour, selon lui, éviter d’attiser la polémique.
“Il y a de gens sur le terrain qui sont en train de travailler pour essayer de calmer la situation. Malheureusement, la zone est connue pour être très conflictogène avec des événements qui se sont déroulés par le passé en 1991, en 2013. Raison de plus qu’il faut la prendre avec beaucoup de précautions et éviter d’alimenter la polémique et surtout les informations contradictoires”, a déclaré Albert Damantang Camara.
Des violences ont opposé manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs localités de la Guinée à l’occasion du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars.
Le Fndc parle d’au moins 10 victimes tuées par balles, de blessés et d’actes de vandalisme des Fds. Les autorités n’ont confirmé que 6 morts.