Dame Makia s’est retrouvée devant le tribunal correctionnel de Mafanco, ce lundi 21 octobre 2024. Elle est accusée par Zeinab Camara, maquilleuse, de ne pas avoir restitué une perruque qui lui avait été prêtée pour la cérémonie de son mariage.
Selon Zeinab Camara, la partie civile dans cette affaire, elle avait été engagée pour maquiller la mariée le jour de son union. Elle affirme que Makia lui avait demandé un coup de main après avoir annulé les services d’une autre maquilleuse qui n’était pas venue à temps. Elle a accepté la requête à la demande insistante de la marraine de la mariée. Cependant, un problème est survenu avec la perruque de Makia, qui ne pouvait pas être correctement fixée.
«Comme elle était vraiment attachée à son look, je lui ai prêté la perruque de ma copine, et elle a accepté. Ce jour-là, j’avais trois mariées à maquiller, donc je lui ai demandé d’arriver tôt. Elle a même passé la nuit chez moi, et dès 6 h du matin, elle était prête. Mais la cérémonie religieuse, initialement prévue à 9 h, a été reportée à 16 h. Entre-temps, elle est rentrée chez elle, puis revenue à mon salon sans la perruque. Elle m’a assuré que sa marraine la ramènerait, mais je ne l’ai jamais revue. Elle est partie à la réception et, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas récupéré la perruque», a-t-elle expliqué au juge.
Face à ces accusations, dame Makia a donné sa version. Elle a affirmé que c’était la maquilleuse qui lui avait proposé la perruque, trouvant que celle-ci allait mieux avec sa tenue de mariage. « Elle m’a proposé sa perruque aux mèches brésiliennes. Je suis venue avec ma propre perruque, mais elle a estimé que sa perruque s’accordait mieux à mon ensemble. Je l’ai laissée dans son salon après les préparatifs. Après trois mois, elle a commencé à me la réclamer, et mon mari a même proposé de la rembourser », a-t-elle déclaré.
Le juge Mamadou Dian Diallo, en charge de cette affaire, a fixé la date du verdict au 28 octobre 2024.