Après les six (6) premiers mois d’intenses travaux, le Système des Nations-Unies en collaboration avec le ministère de la Coopération et de l’intégration Africaine viennent de mettre en œuvre des Plans Opérationnels de Travail (POT) 2019. Ce programme s’inscrit dans le plan cadre des Nations-Unies d’Aide au Développement (PNUAD) au compte de sa 2ème année.
C’est au cours de la présentation de la revue semestrielle nationale que l’utilité de ces plans a été expliquée. L’événement a connu la participation des cadres du gouvernement et les partenaires financiers et techniques de la Guinée.
Tirer les leçons apprises, apprécier les réalisations et aussi identifier ce qui reste à faire notamment sur les processus lourds du développement…,c’est entre autres ces objectifs assignés à l’institution. C’est en cela que le système des Nations-Unies a mis ces derniers mois à profit en vue d’affiner l’alignement du plan d’assistance au développement de la Guinée avec les piliers du Plan national du développement économique et social (PNDS).
Ces actes sont orientés dans plusieurs domaines notamment, la gouvernance, la préservation de l’environnement, la sécurité alimentaire, les services sociaux de base et aussi de l’autonomisation des jeunes et femmes pour leur participation effective au développement.
«Nous nous sommes attelés à mettre en place des processus de structures y compris au niveau régional pour coller aux plans nationaux, régionaux et locaux de développement afin d’apporter notre contribution en tant que systèmes des Nations-Unies aux efforts du développement de la Guinée», explique Pr. Alfred Georges KI-ZERBO, coordonnateur résident pays du Système des Nations-Unies.
«Le système des Nations-Unies en Guinée travaille énormément, il travaille en silence mais de manière très efficace», félicite la ministre de la Coopération et de l’intégration africaine. Cette revue constitue donc la somme de toutes les évaluations de terrain, voir tous les acquis et exclusivement, là où le retard est constaté.
«Parce qu’il y a toujours de retard. Et parfois, ce n’est simplement pas de mauvaise volonté, c’est si on n’a pas eu de ressources pour continuer ou alors il y a eu des empêchements. Le but de cette revue, c’est de nous assurer que les objectifs du PNDS soient atteint», a martelé Dr Diéné Keita.