La commune de Matam, sera traversée par la marche pacifique du FNDC, prévue le jeudi 23 juin. Pourtant, il se trouve que cette manifestation n’a pas été autorisée dans la zone.
D’après le vice-maire de Matam, la signature appartient au maire, dans les Mairies : «C’est vrai qu’il y a des exécutifs communaux, mais les dernières décisions appartiennent aux maires. Et il se trouve que nous sommes dans un système, depuis Alpha Condé jusqu’aujourd’hui, les décisions se prennent de façon très bizarre. Donc moi je trouve qu’interdire une marche pacifique n’est pas une bonne chose. On ne peut pas interdire ce qui est consacré par la loi.»
Depuis le régime d’Alpha Condé, poursuit Badra Koné : «Il y a une façon de faire qui existe dans ce pays… C’est-à-dire quand des décisions sensibles se prennent, il y a des discussions en amont qui se font ou certaines personnes ne peuvent pas participer comme moi et les autres vice-maires, peut-être indépendamment de leurs volontés, on leur donne des instructions à faire. Donc cela ne vient pas d’eux.»
Le vice-maire de Matam a rappelé que les lettres-réponses rendues publiques par les mairies, envers le FNDC, sont les mêmes phrases.
«Il n’y a aucune différence entre elles. Cela explique ce que je dis. Le maire de Matam n’est pas celui de Kaloum ni de Ratoma, donc ils ne doivent pas écrire exactement ce que l’autre a écrit, avec les même phrases. Moi je n’ai assisté à aucune réunion où la décision a été prise. Donc je ne la partage pas.»