Le secrétaire général du SLECG a réagi suite à l’annonce par l’intersyndicale de l’éducation (SNE-FSPE), d’une grève générale et illimitée à partir du lundi 25 avril prochain.
Aboubacar Soumah, au micro de notre rédaction, a invité les enseignants à ne pas suivre le mot d’ordre de grève. Car selon lui, ceux qui ont annoncé ladite grève ne représentent rien.
«Ils cherchent à récupérer les enseignants contractuels pour que ces derniers soient avec eux. Ils n’ont pas le droit de déclencher une grève, ils n’ont pas de base. J’invite tous les enseignants à ne pas suivre. Je leur demande de venir massivement donner les cours à nos enfants le lundi», a lancé le patron du SLECG.
Dans sa déclaration annonçant la grève, l’intersyndicale dénonce le refus du gouvernement de la transition d’ouvrir un cadre de dialogue entre elle et les syndicalistes de l’éducation.
Aboubacar Soumah précise que le dialogue n’est jamais interrompu entre les deux parties au niveau du ministère de l’enseignement pré-universitaire. Plus loin, le syndicaliste a fait savoir la priorité dans son combat.
«Aujourd’hui, nous nous battons pour l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique. Donc, Ils n’ont aucun droit de déclencher une grève dans les écoles», insiste-t-il.
D’un ton ferme, le secrétaire du SLECG porte des graves accusations contre Michel Pépé Balamou et ses amis, qui selon lui, manquent du ‘’sérieux’’.
«On a eu des problèmes par rapport au paiement des primes d’incitation qu’ils ont signé. Et même dans ça, ils avaient mis à l’écart plus de 2000 enseignants titulaires sous prétexte qu’ils sont du SLECG. Je pense qu’à un moment donné, il faut qu’on soit sérieux», estime Soumah.
Enfin, le secrétaire général du SLECG a fustigé l’attitude des syndicalistes ‘’manipulés’’. «Ce sont des gens qui sont guidés en coulisse par le RPG qui n’est plus au pouvoir. Nous, nous sommes des syndicalistes responsables, nous n’allons pas suivre des gens manipulés.»