En Guinée, c’est devenu une coutume pour les marchands d’augmenter les prix des denrées de première nécessité, à l’approche du mois de jeûne pour les musulmans. Néanmoins, le président du Groupe organisé des hommes d’affaires a rendu une déclaration dans laquelle il a dedouané les opérateurs économiques dans ce dossier.
Abdallah Chérif a mentionné que l’augmentation des prix des denrées et des tarifs de transport “n’est en aucune manière imputable aux opérateurs économiques”. Pour lui, il s’agit juste des “facteurs objectifs et des mesures inappropriées des décideurs sont à la base de cette situation regrettable.”
Cette situation regrettable, comme le souligne le président du GOHA, se résume par:
-La fermeture des frontières sur une longue période,
-La destruction ou l’incendie de plusieurs boutiques et magasins sur plusieurs endroits à travers le pays
-L’insécurité et les arrestations intempestives,
-Le retard dans la prise de mesures propres à endiguer la pandémie du COVID-19,
-Le refus de réduire de façon substantielle le tarif du carburant malgré la baisse remarquable du prix sur le marché international, et la mise sous pression des transporteurs incapables de couvrir leurs charges courantes face aux mesures liées à l’avancée de la pandémie du Corona virus.
-L’obstination à vouloir organiser coûte que coûte les élections législatives et constitutionnelle alors que la pandémie est déclarée.