Le système des Nations Unies (SNU) en collaboration avec le gouvernement guinéen, a organisé ce lundi 20 décembre 2021, une cérémonie de présentation des Applis Web et Mobiles, développées par des jeunes, dans le cadre du concours hackathon sur les violences basées sur le genre et l’inclusion des personnes vivant avec Handicap. Parmi cinq présentateurs, trois se sont distingués.
Après trois jours d’intenses activités, cinq groupes composés de jeunes filles et garçons, ont développé des applications Web et Mobiles, pour apporter des solutions sur les VBG et l’inclusion des personnes porteuses de handicap. À tour de rôle, ces jeunes guinéens ont présenté les fruits de leur travail, en présence des autorités guinéennes et les représentants des Nations-Unies dans le pays.
Représentant la ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique à cette cérémonie, la Directrice nationale des technologies de l’information et de l’économie numérique est revenue sur le motif de l’initiative.
«Elle vient des Nations-Unies et c’est suite au constat fait sur la recrudescence des violences basées sur le genre et sur la vulnérabilité des personnes vivant avec le handicap, c’est pourquoi le système des Nations-Unies a tenu à organiser ce hackathon pour permettre aux jeunes de sortir des solutions innovantes afin de faciliter la vie aux victimes de violences, des personnes handicapées», a rappelé Fatou Sylla.
Émerveillé par l’esprit de créativité des jeunes guinéens, le représentant du système des Nations-Unies en Guinée, Patrice Havard, a promis la vulgarisation des applications développées.
«Il ne faut pas minimiser l’impact des réseaux sociaux et de l’utilisation des applications mobiles aujourd’hui. Le monde s’est virtualisé, il s’est rajeunit. Dorénavant, la peur va changer de camps. Ce ne sont plus des victimes de viols qui vont avoir peur mais, ce sont ceux-là qui se cachent dans le silence et dans l’obscurité pour commettre des viols qui vont avoir peur de la justice. Parce que, on a vu des applications développées par ces jeunes, par exemple, une application qui permet de secouer un téléphone pour lancer une alerte aux autorités en cas de viols. Nous allons faire un partenariat pour permettre aux jeunes de terminer leurs applications.»
Pour cette première édition, seulement les jeunes résident à Conakry, ont compéti. Trois applications ont marqué l’attention des membres du jury. Les initiateurs promettent d’élargir les prochaines éditions à l’intérieur du pays. « La créativité n’est pas seulement à Conakry. Pour l’édition 2022, les jeunes de l’intérieur du pays vont participer», a annoncé monsieur Havard.
Cette cérémonie a été clôturée par la remise des ordinateurs aux concepteurs des trois meilleures applications.