Le projet d’autonomisation, de réinsertion sociale et de renforcement de la participation citoyenne de 500 jeunes à la sécurité et à la prévention de la violence a été clôturé vendredi 18 octobre 2019 par le comité de pilotage. Ce projet couvrait les communes de Ratoma, Matoto et N’Zérékoré.
Lancé en mai 2017, le projet d’autonomisation, de réinsertion sociale et de renforcement de la participation citoyenne de 500 jeunes à la sécurité et à la prévention de la violence a pris fin en mai dernier. En marge de la cérémonie de clôture tenue vendredi 18 octobre 2019, le Représentant Résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Eloi Kouadio IV, a fait savoir que pendant les 24 mois de mise en œuvre de ce projet, des résultats appréciables ont été enregistrés, malgré des conditions sociopolitiques et sécuritaires assez difficiles dans les communes où le projet intervention.
« Ce projet réalisé sur financement du Fonds de consolidation de la paix en Guinée (PBF) est spécifique en son genre, d’autant qu’il a contribué non seulement à la lutte contre l’insécurité dans les quartiers à travers l’éclairage des points obscurs, à la formation des jeunes sur le civisme, la citoyenneté, la prévention et la gestion des conflits, la cohésion sociale, mais aussi à la promotion de l’emploi des jeunes par la réalisation des activités de haute intensité de main d’œuvre (HIMO), des activités photovoltaïques (véritables petites et moyennes entreprises profitables aux jeunes bénéficiaires) et la mise en œuvre des activités génératrices de revenus», a ajouté M. Eloi.
Dans son intervention, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeune, Mouctar Diallo, a rappelé l’objectif du projet : «Ce projet a consisté à mobiliser les jeunes, hommes et femmes, dans une dynamique de synergie avec les leaders politiques locaux, les services de sécurité afin de réduire les actes de violences urbaines dans les communes de N’Zérékoré, Ratoma et Matoto à travers une insertion socioéconomique et un engagement citoyen des jeunes. »
« La capitalisation des acquis de ce projet à l’issue de cette session et son extension ou passage à l’échelle supérieure permettra à notre département de poursuivre le processus de renforcement des capacités et d’autonomisation des jeunes avec, bien sûr, l’appui de nos différents partenaires », a conclu le ministre de la Jeunesse.