L’humanité fait face à une pandémie qui a tué 320 milles personnes dans le monde, selon les dernières mises à jour de l’OMS. En ce qui concerne l’usage d’un éventuel vaccin contre la maladie, le Secrétaire général des Nations-Unies a alerté que le coût doit être immédiatement couvert par la communauté internationale.
“J’ai dit qu’il faut qu’un vaccin soit un bien public global. Ça veut dire que n’importe où un vaccin soit découvert, naturellement, le coût doit être immédiatement couvert par la communauté internationale”, a dit le patron des Nations-Unies.
Mais il a averti par ailleurs, qu’il faudrait que les permis de production soient immédiatement ouvert à n’importe quelle entreprise ou usine dans le monde pour que le vaccin puisse être disponible partout et à un prix absolument raisonnable.
“La question de l’accès universel à un vaccin est une question clé”, assure-t-il. Et d’ajouter qu’il faudrait à tout prix éviter un mécanisme où le vaccin soit un produit commercial où le pouvoir de l’argent domine l’accès à quelque chose qui doit être considéré comme un bien public global.
A cet effet, Antonio Guteress informe qu’il y a eu la création d’ne coalition (pays et institutions), et une somme de 7,4 milliards d’euros a été réunie pour permettre de couvrir le coût de développement de vaccin: “n’importe dans quelle laboratoire, et après, il faut que le permis de production soit ouvert, si naturellement la production est exclusive de ce qui a inventé le vaccin et le prix à des raisons commerciales…
Problématique sur la trouvaille malgache
Face aux ravages de cette épidémie mortifère, les autorités malgaches ont conseillé l’usage de l’artemesia annua dans leur pays. Mais après le “rejet” de l’OMS de la décoction issue de cette plante, le Secrétaire général de l’ONU a aussi insisté sur un essai clinique de la chose.
“Je crois que tous les traitements de n’importe quelle origine doivent être testés et l’Organisation mondiale de la santé a la capacité de le faire. Quand il se vérifie effectif, on doit tout faire pour qu’il puisse se généraliser”, a dit Antonio Gutéress sur les ondes de la RFI.