Les séries de protestation contre le projet de changement de Constitution sont perçues par le gouvernement guinéen comme une machination pour faire partir Alpha Condé. Entamées le 14 octobre 2019, les séries de protestation contre l’organisation d’un référendum en Guinée continuent à ébranler le régime Condé. Toutefois, ces démarches du FNDC ne sont pas sans antécédent, à en croire Aboubacar Sylla.
“Le FNDC s’inscrit dans un agenda putschiste pour mettre fin à un mandat en cours[…]”, croit-il fermement.
S’attaquer à tous les symboles de l’Etat, organiser une désobéissance civile est synonyme d’une pensée de déclenchement d’une insurrection qui va donner l’occasion aux militaires de s’emparer du pouvoir. Ce qui ferait en sorte que le pays retourne dans une transition, a schématisé le porte-parole du gouvernement.
Il n’y a pas de motivation politique exprimée par le FNDC selon, exprime Aboubacar Sylla.
“La motivation mise en avant, à mon avis ne peut pas être considérée comme une motivation qui peut justifier tant de violences”.
D’après l’ancien opposant, derrière ces démarches du Front national pour la défense de la Constitution, se cache un agenda.
Par ailleurs, il souligne que l’affaire du 3ème mandat est une éventualité, mais pas une fatalité.
“Le 3ème mandat n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui en Guinée. Aujourd’hui, nous sommes en train de parler d’une nouvelle constitution, pour une raison très simple. D’abord, la constitution actuelle, ça semble surréaliste, ce n’est pas une constitution qui a été adoptée par le peuple de Guinée“, rassure l’ancien porte-parole de l’opposition républicaine, au micro de nos confrères de RFI.