Le département d’Etat américain a publié un rapport accablant sur les multiples violations des droits de l’Homme en Guinée, le 30 mars dernier.
Dans ledit rapport, il est mentionné des actes comme les assassinats, les détentions arbitraires des opposants au régime et des tortures.
Ce rapport, faut-il rappeler, a été rejeté catégoriquement par l’État guinéen. Il a ensuite fait porter la responsabilité sur les activistes de défense des droits humains en les qualifiant de militants des partis politiques.
Pour le leader de l’organe provisoire de MoDeL, ces rapports ne surprennent pourtant, personne en Guinée, vue la situation actuelle du régime.
« Nous ne sommes pas surpris de les apprendre. Mais c’est très facile de dire que tel est affilié à tel parti politique, pour penser noyer le rapport. Je pense que ça, c’est un manque d’arguments évident que cela dénote », a fustigé Aliou Bah.
En marge de ces élections citées ci-haut, l’opposant a rappelé qu’il y a eu des ministres qui ont nié la présence des experts français et ceux de l’Union européenne, qui ne serait pas en mesure d’accompagner le processus électoral en Guinée.
«Alors j’avais dit deux choses à l’époque : soit ils sont naïfs, soit ils ne comprennent pas comment fonctionne le monde. Quand les Américains étaient sur le terrain à travers leur représentation diplomatique, la dernière fois, c’est un des ministres qui était là, qui disait que le département d’État américain n’est pas en Guinée. Le département n’a pas besoin d’être en Guinée. Mais il est là à travers leur représentant. Et il se trouve que ces rapports, si le gouvernement est prêt à les contester qu’il aille dans le factuel. Qu’il démontre que c’est contrairement faux. Il ne suffit pas de dire les choses du bout des lèvres », a conclu Aliou Bah.