A Conakry, les prix de plusieurs denrées alimentaires sont revus à la hausse dans les différents marchés de la ville. C’est du moins ce qui ressors du constat fait par un reporter du site d’information Guinée360.com.
Au marché Koloma par exemple, le sac de riz, de sucre, de lait, le bidon de patte d’arachide ainsi que le bidon d’huile d’arachide et l’huile de palme suite à cette période de crise sanitaires à laquelle fait face le pays depuis un certain temps.
Interrogé ce jeudi 18 février 2021, certains commerçants s’expriment suite à cette cherté de la vie en Guinée.
Trouvé devant sa boutique, un vendeur de riz sous couvert d’anonymat nous a confié. Selon lui cette flambée est dûe à la fermeture des frontières et aussi la crise sanitaires qui secoue la Guinée.
«Avant cette crise sanitaire et la fermeture des frontières, on vendait un sac de riz de 50 kilos à 310.000fg aujourd’hui il se négocie entre 315.000 à 320.000 GNF. Le bidon d’huile d’arachide lui qui était à 290.000 se vend à 300.000 voir 310.000 GNF ». A t’il dit.
Tout comme le riz, plusieurs denrées de première nécessité ont connu une hausse affirme Issiaga Diallo commerçant.
«le sac de sucre qui coûtait avant 360.000, actuellement il s’obtient à 385.000 GNF. Un sac de lait était vendu à 1.050.000fg aujourd’hui il se négocie à 1.100.000. Le bidon d’huile rouge aussi en hausse si avant il s’obtenait à 230.000 aujourd’hui il se gagne à 240.000 à 250.000. Un bidon de patte d’arachide qui était à 360.000 GNF est à 385.000 GNF et le prix varie selon les magasins de vente », précise cet autre vendeur.
Rencontré au marché Koloma, Djenabou Sylla venue s’approvisionner estime que cette flambée des prix est l’œuvre du président Alpha Condé.
«Toute cette situation que nous vivons aujourd’hui c’est la faute au président . Parce que s’il ouvrait les frontières les gens n’allait pas trop souffrir. Les temps sont durs et les prix augmentent chaque jour sur le marché. Si cela continue je me demande comment subvenir aux besoins de la famille», se lamente t’elle.
Le prix de beaucoup de produits de grande consommation ont également connu une hausse. Si certains accusent la crise sanitaire, d’autres pointent du doigts le président de la Republique suite à la fermeture des frontières terrestres.