Au lendemain d’une descente musclée des agents des forces de défense et de sécurité à son domicile à Lambanyi dans la commune de Ratoma, Ben Youssouf Keita est revenu sur sa mésaventure.
Joint au téléphone par notre rédaction ce samedi 18 juillet 2020, l’ancien député se dit surpris par ce qu’il a vécu dans l’après-midi du vendredi.
Ignorant jusque-là le motif réel de cette menace, l’ancien président de la commission santé de l’Assemblée nationale se demande pourquoi cet acharnement contre sa personne: «J’ai été désagréablement surpris par cette descente de plus de cinq pick-up chez moi. Ils étaient venus pour essayer de m’arrêter. Le pourquoi? Je ne sais pas. Parce que je ne pas participer à un complot, je n’ai pas insulté le chef de l’État je n’ai commis aucun crime.»
Yussouf Keita, affirme qu’il est victime de sa conviction politique: « Mais je me dis que si cela est c’est parce que ma position est connue. Et c’est la position de tous les patriotes de ce pays ».
Dans la soirée du même jour l’opposant a reçu une plainte dans laquelle il est accusé de “troubles à l’État”. Un délit que l’accusé lui-même ne comprends pas. Toute fois, il pense que cela à un lien à la manifestation projetée par le Fndc pour le départ d’Alpha Condé.
«On pense que nous sommes des gens qui ont une certaine influence parce que nous sommes proches des grands leaders comme Cellou et Sidya. Comme on ne peut pas les atteindre il faut passer par nous. Et c’est pour étouffer la manifestation du 20 juillet », raconte-t-il au bout du fil.
Ben Youssouf Keita considère aussi cette volonté des autorités de vouloir mettre main sur lui, comme état un règlement des comptes.
Par ailleurs, il révèle que plusieurs tentatives ont été faites pour lui ramener vers la mouvance présidentielle mais en vain.
«Moi je suis un homme de conviction. J’ai été victime dans ce pays. Mais je défends ma conviction. Je n’ai pas besoin d’un poste ministériel», a enfin tranché ce proche de Cellou Dalein Diallo