Le monde fait face à une pandémie qui a fait des milliers de morts. Dans la lutte contre cette maladie, l’État malgache a présenté l’Artemésia comme solution, mais il se trouve en manque de soutien par l’OMS qui s’oppose à la décoction issue de cette plante, sans essai clinique.
Dans un entretien accordé à France 24, Andry Rajolina, le président malgache a soutenu que l’occident ne veut simplement pas reconnaître le covid-organics produit par son pays parce qu’il s’agit de l’Afrique, de surcroît, Madagascar 63e pays le plus pauvre du monde.
Interrogé sur ce sujet, le président du PEDN a affirmé son soutien total à cette Île qui a pu au moins apporter sa touche dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.
“Je soutiens à 100% l’artemésia parce qu’au moins, ça peut soigner. Est-ce que vous savez qu’il y a beaucoup de produits pharmaceutiques dont les sources viennent de l’Afrique? Soit en écorce, en feuille ou en racine… Ça c’est un pillage beaucoup plus grand encore que les pillages des mines où d’autres choses. Je me suis intéressé à ça quand j’étais à la CEDEAO. On a une mine de médicaments […]“, dévoile notre interlocuteur.
Il regrette que les efforts de l’Etat malgache soit [malheureusement] réduits à une trouvaille des gens “qui ne savent même pas se supporter.”
“Mais la science n’appartient à aucun pays du monde. Ce qu’on croit comme la vérité n’est pas souvent la vérité. Il faut tirer chapeau pour le président malgache. L’Arthemisia n’est pas seulement qu’à Madagascar. Il y a en apparemment en Guinée et dans d’autres pays de la sous-région Ouest africain. Il suffit de croire”, encourage Lansana Kouyaté.
“Il faut que l’Afrique cherche à débaucher les chercheurs, les scientifiques, payer le prix qu’il faut pour qu’ils viennent travailler dans nos industries pharmaceutiques. Il y a beaucoup de scientifiques aujourd’hui en Chine qui sont allés aux États-unis pour se former, ou soit des Américains qui sont allés en Chine. Et comme ils avaient de l’argent, ils les payaient beaucoup plus qu’eux Etats-Unis.”
M.Kouyaté pense qu’il faut que ce continent ait cette intelligence-là. Il ne s’agit pas d’être afro-africain, il s’agit, tel que dans le domaine de la médecine, de travailler avec quiconque peut apporter à notre pharmacopée de se produire en produits pharmaceutiques réels, a-t-il exhorté.