Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a dans une déclaration à la presse, appelé les enseignants du supérieur à s’opposer à la grève lancée par le SNAESURS, dès ce vendredi 19 avril 2019.
“Le SNAESURS veut encore créer des problèmes, mais pour nous s’il crée des problèmes, c’est avec l’appui du ministère, parce que si des instructions fermes avaient été données aux recteurs et directeurs des institutions d’enseignement supérieur, les invitant à se prêter à cet exercice d’assainissement, je crois qu’on n’aurait pas rencontrer des difficultés”, a pointé d’un doigt accusateur le secrétaire général du SLECG, à l’endroit du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yéro Baldé.
Devenu la bête noire du syndicat de l’enseignement supérieur, le SLECG serait-il en train de serrer l’étau autour du SNAESURS? le syndicat n’en dit pas plus, mais menace de prendre des mesures contre cette grève, qui serait un obstacle contre le “respect du protocole d’accord du 10 janvier” signé avec le gouvernement.
“Il (SNAESURS) essaye de brandir des menaces de grève, si l’équipe des agents recenseurs n’est pas une équipe indépendante. Mais pour nous (USTG SLECG), nous exigeons à ce que le protocole soit respecté. Autrement dit, nous serons obligés de faire recours aux moyens légaux pour faire respecter le protocole d’accord ” a prévenu Aboubacar Soumah.
D’un air ironique, le premier responsable du SLECG s’est félicité de la reprise des activités de ses sections au supérieur, ainsi que des problèmes que créent le SNAESURS au ministre Abdoulaye Yéro Baldé.
“De nos jours, nos bureaux au sein des institutions d’enseignement supérieur ont commencé à fonctionner. Et je pense que la veste se retourne contre le ministre. Le syndicat qu’il a créé est en train d’élever le ton contre lui, et de déclarer une grève dans les jours à venir. Donc nous le SLECG au niveau de l’enseignement supérieur, on s’opposera fermement à cette grève”, a lancé Aboubacar Soumah à l’endroit des responsables du SNAESURS.
Il appelle d’ailleurs à une mobilisation de ses “troupes” au sein de l’Enseignement Supérieur, et promet un autre combat pour les enseignants en général.
“Nous appelons tous nos bureaux au niveau de l’enseignement supérieur à se remobiliser, et à inviter tous les enseignants et enseignants chercheurs à ne pas respecter ce mot d’ordre de grève. Le moment venu, nous verrons ce qu’il y a lieu de faire pour l’ensemble des enseignants du système éducatif “, a-t-il enfin promis.