Comme nous l’annoncions dans un précédent article, le procès en appel contre la fermeture des bureaux et du siège de l’UFDG, s’est ouvert ce jeudi 18 février à la Cour d’appel de Conakry.
Devant le juge, les avocats de l’État demandent la confirmation de l’ordonnance de référé du Tribunal de Première Instance de Dixinn.
«l’UFDG ne peut pas obtenir l’ouverture de ses locaux. Quand la contestation est sérieuse, il faut saisir le juge du fond. (….) Nous avons demandé à la Cour de confirmer purement et simplement l’ordonnance de référé rendu par Madame la Présidente du tribunal de première instance de Dixinn.», déclare Me Santiba Kouyaté.
Prenant, la parole, Me Alseny Aissata Diallo a balayé d’un revers les «allégations» des représentants de l’État.
«Nous avons expliqué au juge de référé que c’est sur la base de la force seulement sans le droit qu’ils sont allés d’abord s’accaparer du contenu des locaux de l’UFDG. Ensuite occupés les bureaux et le siège par les agents de forces de l’ordre. (….) Donc ils n’ont pas pu apporter des preuves au contraire de ce que nous nous avons dit. Et nous avons dit au juge de tirer toutes les conséquences du droit en infirmant d’abord la décision du référé et en statuant pour l’ouverture du siège et des bureaux de l’UFDG. Nous pensons qu’il va nous suivre », a souligné le défenseur de l’UFDG.