Depuis l’étranger, le président du parti de l’Union des forces républicaines (UFR), s’est adressé à ses militants ce samedi 17 décembre, à l’occasion de l’assemblée générale du parti. Sidya Touré a abordé la question du dialogue politique en cours en Guinée.
Pour l’ancien Premier ministre, rien ne peut se faire sans la participation des leaders politiques membres de la troïka. Le leader de l’UFR se montre favorable à la délocalisation des travaux du dialogue interguinéen comme l’avait suggéré la CEDEAO.
« La communauté internationale a appelé à un dialogue inclusif en Guinée. Et si ce dialogue ne peut pas se tenir en Guinée, elle propose à ce qu’il se tienne ailleurs. Il peut se faire à Abidjan en Guinée Bissau ou ailleurs. »
Sidya Touré rappelle que ce n’est pas la « première fois » qu’une telle proposition soit faite à la Guinée. Selon lui, après le 28 septembre 2009 « on avait tenu un dialogue à Ouagadougou et à Abuja. Ceux qui disent que c’est impossible, nous l’avons fait par le passé. Qu’on ne nous dise pas que ce n’est pas faisable parce que ce n’est pas vrai. Si on veut sauver la Guinée, il faut accepter de discuter avec l’ensemble des acteurs, car le dialogue ne peut se tenir sans nous. Rien ne peut se faire en Guinée si nous ne faisons pas partie. »
L’année 2022 tire vers sa fin. Le numéro 1 de l’UFR a mis l’occasion à profit pour remercier ses militants pour le combat démocratique qu’ils mènent au quotidien.
« Je vous dis merci pour le combat que vous menez pour la Guinée. Nous nous battons pour que la Guinée sorte de cette situation difficile que nous vivons aujourd’hui. Les militants de l’UFR ont montré leur détermination à poursuivre le combat. Malgré le chemin parcouru, il reste encore beaucoup à faire. Je vous demande de poursuivre le travail de mobilisation sur le terrain. Nous voulons que ce pays se développe, mais si ceux qui dirigent aujourd’hui tombent dans l’exclusion, le pays n’avancera pas. »