Le paysage politique en Guinée connaît une nouvelle secousse avec la démission de six partis politiques au sein de l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD). Cette décision a été annoncée récemment, provoquant des réactions et des appels à l’unité de la part du président de l’ANAD, Cellou Dalein Diallo.
Dans une déclaration publiée ce dimanche, le leader de l’ANAD a exprimé son acceptation de ces démissions et a souligné que, par respect et courtoisie, l’invitation à rejoindre une nouvelle coalition aurait dû suivre la démission et non la précéder. Il a cependant tenu à souhaiter “bonne chance” à cette nouvelle coalition, baptisée l’Alliance Pour la République (APR).
Cellou Dalein Diallo a profité de l’occasion pour appeler les 13 partis politiques restants au sein de l’ANAD à resserrer les rangs et à « poursuivre la lutte pour l’avènement d’une société démocratique en Guinée, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales. Cette démission ne doit pas affaiblir l’objectif commun de l’ANAD, qui est de promouvoir le changement et l’alternance démocratique dans le pays ».
La démission des six partis politiques a été précédée de la réception d’une lettre invitant le président de l’ANAD à participer au lancement de l’APR. Cela a suscité des interrogations sur le timing de cette invitation et a conduit à une réflexion sur le respect des procédures et de la courtoisie politique. Néanmoins, selon les statuts de l’ANAD, les partis membres ont le droit et la liberté de démissionner de l’Alliance, comme stipulé à l’article 5 de sa Charte.
La réaction de l’ANAD à ces démissions est empreinte d’un esprit constructif, souhaitant bonne chance aux partis qui ont choisi de partir. Cependant, elle réaffirme son engagement envers ses idéaux et ses principes, appelant les autres partis à rester unis dans la lutte pour une Guinée démocratique et respectueuse des droits fondamentaux.