Le procès en appel de Mamadou Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), a suscité de vives réactions après le boycott de ses avocats, qui dénoncent une “mise en scène” visant à écarter la presse et le public. En réponse, le procureur général, Fallou Doumbouya, a pris la parole pour défendre la position du ministère public et rassurer sur le respect des droits du prévenu.

Dans sa déclaration, le ministère public a rappelé que la Cour d’appel a la responsabilité de faire respecter les décisions de justice. Cependant, le procureur s’est dit surpris du retrait des avocats de la défense.

“Nous avons été très surpris de constater qu’avant même le début de l’audience, des avocats de la défense ont refusé d’entrer dans la salle pour que nous puissions discuter de manière contradictoire et publique, avant tout retrait”, a-t-il déclaré.

S’agissant du respect des droits fondamentaux, le procureur rassure que “tous les droits de l’homme de monsieur Mamadou Aliou Bah seront respectés, car la Guinée a souscrit à la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 (…). Nous poursuivons, mais nous avons l’obligation légale de garantir le respect des droits des prévenus”, a souligné Fallou Doumbouya.