Trente deux (32) députés européens ont dans une lettre conjointe interpellé le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sur la situation des droits de l’homme en Guinée.
À travers cette lettre, ces députés ont exprimé leur préoccupation par rapport aux violences et à la violation des droits de l’homme dont la Guinée a enregistré avant, pendant et après les élections législatives couplées au référendum le 22 mars et la présidentielle du 18 octobre 2020.
Ainsi, ils souhaitent obtenir auprès de l’Union Européenne, des éclaircissements sur notamment, comment l’Organisation entend entreprendre des sanctions contre les responsables de ces violations graves et répétitives des droits humains dans le pays pendant cette période.
Par ailleurs, ces députés rappellent aussi à l’UE que des présumés coupables du massacre du 28 septembre 2009 qui avait coûté la vie à plus des 150 personnes, des blessés et des femmes violées, se promènent encore dans la nature sans être inquiétés et occupent des hautes fonctions au sein de l’Administration guinéenne.
«Aujourd’hui, la situation intérieure est toujours caractérisée par la rupture de la démocratie et des atteintes massives aux droits humains», peut-on lire dans le document Ci-dessous
M.-Josep-Borrel