Ces femmes visiblement en colère ont dénoncé la procédure qui serait mise en place par les autorités des pêches, en vue des les “chasser” à leurs places, suite aux travaux de remblayage au port de Petit bateau, situé à Kaloum.
Elles seraient sommées de quitter cette zone pour Téminetaye. Pourtant il y a de la places à Petit bateau, soulignent-elles. Ce mardi matin, elles ont reçu la visite de quatre pick-up de la gendarmerie pour les déguerpir. «On ne sait pas s’ils veulent les vendre…Nous sommes là pour voir le ministre, parce que nous sommes au regret…Le président de la République nous a offert des fumoirs, il a financé pour que nos places soient aménagées.
Ce matin, nous avons reçu la visite de quatre pick-up pour nous sommer de quitter les lieux. Nous sommes venues voir le ministre parce que nous payons des taxes et nous avons des taxes. Ils disent être dans le cadre du travail pourtant, ils ne font que réparer les installations des usines des Turcs qui sont sur place et détruire nous, nos installations. Nous sommes humiliées, rejetées et nous ne savons pas quoi faire? C’est au niveau de ce port que nous arrivons à nourrir nos familles», a exprimé Adama Bangoura, présidente des mareyeuses du Petit Bateau.
La Directrice nationale de l’économie maritime a tenté de calmer ces femmes, à travers des négociations. Mais elles ont été catégoriques, selon nos remarques. Toutefois, Hadja Fatou Aribot, n’a pas voulu s’exprimer aux médias sur ce sujet, au nom du ministère des Pêches.