Invité dans l’émission ‘’Œil de lynx‘’ de la radio Lynx FM, Ibrahim Sory Diallo s’est exprimé ce lundi 15 février 2021 sur plusieurs questions notamment celle de la résurgence du virus Ebola en Guinée et l’invitation du chef de file de l’opposition à la primature.
Selon le président du parti ADC- BOC, cette résurgence du virus Ebola est dû à une défaillance de la surveillance au niveau des préfectures en frontière avec les autres pays.
« Depuis cinq ans, on ne parle pas de Ebola, si ça reviens cela veut tout simplement dire que la Guinée doit revoir son système de gestion des barrières sanitaires. C’est le cas du côté de la forêt, il faut tout simplement rappelé que les responsables doivent mettre cette zone en quarantaine et ensuite identifier les contacts afin de bien maîtriser cette épidémie » s’indigne t’il.
Plus loin, ce député à l’assemblée nationale a aussi réagit à l’invitation de Mamadou Sylla chef de file de l’opposition à la primature. Le président de ADC-BOC dit ne pas reconnaître la légitimité de Mamadou Sylla comme étant chef de file de l’opposition.
« Il ne viens pas à la primature en notre nom, parce que moi je ne le reconnais pas en tant que chef de file de l’opposition guinéenne. Il n’est pas mon chef de file. Donc s’il décide d’aller, il est libre de le faire mais moi je ne suis pas concerné par cette rencontre à la mesure où il part là-bas avec un titre que je ne reconnais pas » lance t’il tout en ajoutant : « il n’a jamais été validé par le bureau de l’assemblée nationale. Son titre n’a jamais été validé à une plénière c’est le président de l’assemblée seule qui a pris acte mais il n’y a jamais eu de réunion spéciale pour la désignation du chef de file de l’opposition. Pourtant l’article 3 des partis politiques de l’assemblée parlementaire stipule que le chef de fil est désigné par le bureau de l’assemblée nationale. Donc je ne le reconnais pas ».
Pour finir, cet acteur politique estime que le cadre de dialogue permanent est une bonne chose. Il plaide pour la tenue rapide des procès des détenus politiques.
« Si on doit vraiment dialoguer, c’est de demander au procureur de procéder aux jugement des détenus politiques afin qu’on chacun puisse connaître leur sort. Il y a plusieurs maladies actuellement, donc il ne faut pas les garder là-bas il faut les juger et les situer ».