Apparement, les autorités guinéenes semblent plus que jamais déterminés à empêcher la manifestation du lundi 14 octobre 2019, programmée par le FNDC pour dire non à une nouvelle constitution et au troisiéme mandat.
Moins de 24 heures, avant cette manifestation, plusieurs arrestations. Les forces de sécurité ont procedé à plusieurs arrestations dans la capitale.
Après les leaders du front national pour la défense de la constitution arrêtés samedi qui ont passé la nuit en détention, des acteurs politiques et des journalistes ont été mis au arrêt.
Parti couvrir l’audition de Abdourahmane Sanoh et cie, à la DPJ à kaloum, notre confrère Ibrahima Sory Diallo, journaliste reporter au site Guinéematin a été interpellé, auditionné avant d’être libéré grâce à l’intervention des responsables des associations de presse.
Toute fois, il a été obligé de laisser son ordinateur, sa moto sur place et de revenir à chaque fois qu’ils auront besoin de lui.
Par ailleurs, dans la haute banlieue de Conakry, Cheick Sakho, un membre de la cellule de communication du parti MoDeL, avec d’autres partisans du FNDC ont été arrêté la nuit dernière.
L’information a été donné par le président de cette formation politique à travers sa page facebook.
«Le régime lâche des imposteurs, vient d’arrêter l’un des membres du BNJ et de la cellule de communication du MoDeL, Cheikh Sakho avec d’autres jeunes du parti et du FNDC. Ils continuent de rôder autour de notre siège et nos domiciles depuis le jeudi soir avec des informateurs recrutés dans les quartiers.» a écrit Aliou Bah sur sa page
Des observateurs condamnent ces arrestations arbitraires et dénnoncent cette volonté du pouvoir de restreindre les libertés de citoyens.
Amadou Diallo pour guinée360.com