L’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) et l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) maintiennent toujours leur menace de recourir aux manifestations de rue pour exiger la libération des détenus politiques, la réouverture des bureaux et du siège du parti et la levée des mesures d’interdiction de sortie du territoire guinéen, contre certains leaders de l’opposition.
Toutefois, la date de la prochaine manifestation n’a pas encore été fixée par l’Anad.
Dans un entretien accordé à notre reporter depuis Dakar, le responsable adjoint de la communication de l’UFDG-Sénégal déclare qu’aucune disposition n’a encore été prise pour les manifestations au pays de la Teranga.
«Tout va dépendre des dispositions qui seront prises. Bien entendu (…) s’il y a lieu de le faire encore une fois pour être solidaire au combat qui est mené au pays, nous allons bien le faire, mais sous réserve que les autorités d’ici nous donnent l’autorisation. Pour le moment, il n’y a pas de concertation et si c’est envisagé, on vous tiendra au courant», rassure Ibrahima Sow.