Réagissant ce jeudi 12 mars 2020, au rapport d’audit du fichier électoral rendu public mercredi par la mission d’expertise de la CEDEAO, Souleymane Keita, membre du bureau politique national du RPG arc-en-ciel, ne trouve aucune nouveauté dans le rapport.
Selon lui, si le président de la République a accepté de reporter les élections le 1er mars dernier, c’est pour permettre de corriger les anomalies constatées ça et là.
Joint au téléphone par notre rédaction, Souleymane Keita, affirme que la revendication de l’opposition va au-delà d’un fichier électoral.
«Nous avons organiser les élections communales avec l’existence de ces deux millions quatre cent mille (2.400.000) électeurs dans le fichier ils n’ont rien dit. Maintenant que nous voulons faire avancer le processus ils disent que ça ne marche pas. De toutes les manières, l’existence dans ce fichier de ces électeurs jugés problématiques ne pose aucun problème à la mouvance, au contraire, si le travail est bien fait vous vous rendrez compte aujourd’hui que ce sont des électeurs répartis sur toute l’étendue du territoire national et la grande majorité se trouve chez nos adversaires. On comprend maintenant d’où cette majorité dont l’opposition radicale revendiquait pendant les élections communales tire sa source.» explique le conseiller chargé de mission à la présidence de la République
Et Souleymane Keita d’ajouter: «Encore une fois, si le rapport de la mission indique qu’il y a deux millions quatre cent trent huit mille neuf cent quatre vingt douze (2.438.992) électeurs problématiques qu’il faut extirper du fichier nous du côté de la mouvance, nous ne pouvons que nous en félicité. Parce que cela ne représente pas une chasse gardée de la mouvance présidentielle, cela n’est pas un réservoir de la mouvance contrairement à ce que les gens veulent faire croire aujourd’hui.»