La Haute autorité de la communication (HAC) a lancé ce mercredi 11 mai 2022, un atelier de vulgarisation du code de bonne conduite des journalistes guinéens.
C’était en présence de la ministre de l’information et de la communication et des représentants du PNUD que le président de la HAC a ouvert cet atelier de formation de deux jours. Les participants auront pendant ces deux jours à parler de leurs responsabilités sociales.
Il s’agira également de parler du droit et de devoir du journaliste. Pour la ministre de l’Information et de la Communication, les professionnels des médias ont désormais un référentiel.
«Nous allons avoir désormais un cadre pour exercer. Nous avons un référentiel pour pouvoir produire des résultats… Je ne peux qu’interpeller à plus d’un titre que nous avons une responsabilité sociale. Nous avons une responsabilité pour une Guinée unie et prospère. Pour cela, nous avons un référentiel», a dit Rose Pola Pricémou.
Elle invite par conséquent les associations de presse, les responsables du domaine et les patrons de presse à aider davantage à vulgariser le code de bonne conduite élaboré par la HAC en collaboration avec l’ensemble des composantes de la corporation.
Le président de l’institution qui a piloté l’élaboration de ce code explique la nécessité pour les journalistes d’avoir un cadre de travail : «Le journaliste et le technicien ont toujours besoin d’être recyclé. Ils ont droit au renforcement de leurs capacités techniques mais cela suppose qu’ils ont un cadre de travail. C’est pourquoi nous avons lancé l’atelier de vulgarisation du code de bonne conduite. Je voudrais mentionner que ce code a été entièrement rédigé par les représentants des associations de presse et des médias. C’est ce qui signifie que c’est le code des journalistes. Ils doivent se l’approprier, mais surtout le respecter et le faire respecter dans toutes ses dispositions».
Boubacar Yacine Diallo a martelé aussi que la participation des journalistes à l’écriture de ce texte, rassure quant à l’application de ce code : «Puisque ce sont les journalistes eux-mêmes qui se sont tracés ce chemin, il y a moins de risque de dérapage.»