Il s’agit d’une première comparution du responsable de la mobilisation du FNDC ce lundi 11 janvier 2020, au Tribunal de première instance de Mafanco.
A la barre, Oumar Sylla a rappelé les circonstances de son arrestation à Gbessia sur une moto. De passage, il a signalé qu’il ne s’agit même pas d’une arrestation, mais d’un kidnapping. “parce que, l’acte a été effectué en dehors de son habitation, tant dis qu’il n’était pas en train de commettre un danger”, estime l’activiste de la société civile.
Cependant, le tribunal a révélé qu’il était en train de sillonner des zones pour vérifier les dispositifs en marge de la manifestation du front anti-troisième mandat. Une accusation que le prévenu a rejeté.
Après quelques minutes de questions-réponses entre Foniké Menguè et le tribunal, la juge Djénabou Dongol a donné l’occasion à la défense de prendre la parole. Celle-ci a préféré que le tribunal ouvre les réquisitions et plaidoiries.
Lansana Sangaré, procureur près le tribunal de première instance de Mafenco a rappelé que l’attroupement organisé par Oumar Sylla aura créé du trouble à l’ordre public. Il a donné une définition de cet acte conformément à l’article 632 du code pénal, avant de dire au juge de retenir Oumar Sylla dans les liens de culpabilité et lui déclaré coupable d’attroupement, lui condamné à ensuite un an d’emprisonnement ferme.
Pour l’heure, la parole est aux avocats de la défense.