Faya Millimouno, en face des militants du Bloc Libéral samedi, a soulevé le sujet sur la résolution contre les coordinations régionales votée par les parlementaires, récemment. Au lieu que ces chefferies traditionnelles soient supprimées comme l’estiment certains, cet opposant propose plutôt une réorganisation à cet effet.
Le président du BL s’est attaqué au prime abord à ladite résolution qu’il qualifie d’un acte “non réglementaire” avant d’évoquer aussi que cela ne s’impose pas aux coordinations comme loi.
«Le phénomène des coordinations régionales, je suis content que ce soit le RPG qui s’attaque à cela. Dans toutes les régions, vous trouverez aujourd’hui au moins deux coordinations. Il y a certaines qui sont reconnues proches de la mouvance et d’autres de l’opposition. Est-ce qu’on a besoin de cela dans ce pays»? s’interroge-t-il et de répondre, “Non”, par la suite.
«Les sages sont porteurs d’expériences et de connaissances. Ils doivent les mettre au profit de la construction de la nation guinéenne. Nous leur demandons de créer une coordination nationale dont la présidence peut être tournante. A supposer que cette année, qu’on dise qu’Elhadj Sékhouna Soumah est le président de la coordination et que l’année prochaine, que le doyen Sans Loi Baldé, etc. cela permettra à nos sages de se retrouver et parler de la Guinée. Les sages du Fouta sont aussi des sages des enfants de la Forêt. Les sages de la Forêt sont aussi les sages des enfants de la Basse Côte, vice-versa», soutient Faya Milimouno.
«Nous recommandons à L’État de prendre une loi qui reconnait un statut d’organe consultatif à la coordination nationale des sages. Devant des crises difficiles auxquelles notre pays fait face tous les jours, au lieu d’avoir des groupes de contacts dirigés par des européens ou africains, nous avons des sages ici pour intervenir », a-t-il suggéré.