Une cinquantaine d’acteurs impliqués dans les questions migratoires échangent sur l’identification des indicateurs pour l’observatoire guinéen des migrations (OGM). L’atelier se tient dans un réceptif hôtelier de Conakry du 9 au 11 novembre 2021. C’est une initiative de l’OIM-Guinée.
Il s’agit d’une énième rencontre du genre, qui va permettre aux différents acteurs d’identifier les indicateurs et variables de gouvernance de la migration pour orienter les actions de l’OGM.
En terme d’objectifs spécifiques, elle visera à favoriser la révision des outils de collecte de données en leur adaptant aux types de données et d’information collectée par chaque partie prenante; définir les axes stratégiques prioritaires et réviser le plan d’action prioritaire de l’OGM en tenant compte du concept actuel et de la dynamique migratoire du pays, etc.
En outre, cet organe va permettre de gérer les données migratoires en Guinée. «C’est pour cela que sa bonne gestion doit rester un défi pour nous. Il est important de le mettre en place car, il sera un organe spécialisé dans le traitement des données et des flux migratoires pour ainsi apporter des solutions durables basés sur les réalités », a signalé DIAZ Maxilian, chargé de programmes à l’OIM-Guinée.
La mise en place de l’Observatoire guinéen des migrations, est la résultante d’une collaboration entre l’OIM et les autorités guinéennes. La tenue de cet atelier est une nécessité donc pour le pays, affirme le Secrétaire général du ministère Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration africaine et des Guinéens de l’étranger.
«La République de Guinée est confrontée à ce problème récurrent qui est la migration illégale. En tenant compte des départs massifs, la migration irrégulière constitue une source de préoccupation dans notre pays. C’est pour cela que la Guinée et ses partenaires sont à pieds d’œuvre pour trouver une solution durable afin d’avoir une migration sûre, ordonnée et régulière conformément aux engagements internationaux », a expliqué Mohamed Hady Barry.
A l’issue de cet atelier, les indicateurs qui seront pris en compte lors des recommandations, seront d’une importance capitale pour la mise en place d’un organe efficace et autonome, a martelé le chargé de programmes à l’OIM-Guinée.