L’acte s’est déroulé aux environs de 4 heures dans le domicile Coumbassayah, situé en face du Tribunal de première instance de Kaloum. Selon les explications de Nancy Haidara, ces agents se sont rendus là, avec des jeunes à bord d’un véhicule, pour se livrer à ces violences.
Les habitants de ces foyers accusent ces agents de force de l’ordre d’avoir emporté des sommes d’argent et des objets de valeurs.
«Les gendarmes après avoir jeté des gaz lacrymogènes sur nous, ont demandé aux jeunes de casser nos maisons. Ils ont emporté 11 millions de francs dans l’armoire de mon voisin», a témoigné une victime.
Dans ce domicile, une seule maison a été épargnée par ces jeunes: «C’est lorsque j’ai pleuré, j’ai demandé aux jeunes d’épargner mon grand-père qui est malade, et qu’ils ont vu le vieux, ils ont accepté. Certains m’ont fait comprendre que c’est indépendamment de leur volonté. Qu’ils sont allés les chercher dans la banlieue pour venir faire ce travail», a-t-elle poursuivi.
Selon certaines informations reçues par endroits, cette expulsion est liée à un conflit domanial entre le propriétaire de ce foyer (Coumbassayah), et un particulier dont nous ignorons l’identité pour le moment. Cependant, la famille Coumbassa dit avoir toutes les preuves montrant que le foyer l’appartient.
Certains citoyens présents sur les lieux, nous confie que le foyer a été vendu par inconnu. La justice à son tour, aurait tranché en défaveur de la famille Coumbassa.
D’un côté, les pick-up de la gendarmerie sont toujours postés sur place. De l’autre, les matériels des différentes familles expulsées de leurs maisons se trouvent exposés sur la voie.