Déclaration N5 du SEPGUI ( syndicat des enseignants du privé de Guinée)
Chers camarades, enseignants et enseignantes du privé de Guinée, le SEPGUI vous dit bonjour et demande si personne n’a été victime des violences postélectorales que nous vivons depuis quelques semaines.
En effet, malgré la succession des crises sociopolitiques et catastrophes qui gangrènent notre pays, nos conditions de vie et de travail nous préoccupent et nous inquiètent. C’est pourquoi nous usons de toutes nos forces pour vous que nous soyons rétablis dans nos droits.
Partant donc des difficultés rencontrées lors de la dernière grève déclenchée contre ces fondateurs véreux pour le paiement des arriérés ( Mars, Avril, Mai et Juin) , la principale erreur que nous commettions et qui constitue l’obstacle majeur du SEPGUI était : “la négligence de la signature des contrats” avec les fondateurs et promoteurs d’écoles privées.
Alors, le SEPGUI (syndicat des enseignants du privé de Guinée) demande à tous les enseignants et à toutes les enseignantes du privé, de “signer le contrat de travail” et posséder un exemplaire, quelle que soit la confiance, les liens d’amitié, de parenté qu’il y a entre le fondateur et vous.
Chacun d’entre nous doit nécessairement savoir que seul ce document peut garantir votre emploi devant la loi. Il sera très facile pour nous, et pour la justice de vous défendre en cas de conflit avec l’employeur.
Nous vous promettons, dans les prochains jours, un exemplaire de contrat, dans lequel, tous les articles (le paiement des congés, absences dues aux cas de maladies, des grèves sociopolitiques, des catastrophes naturelles,., des jours fériés, des 9 ou 12 mois) du code de travail, qui protègent le travailleur sont introduits, afin d’éviter le piège de certains fondateurs égarés et satans.
Nous lançons un appel à l’endroit des ministères en charge de l’éducation guinéenne, pour le respect du code de travail dans le secteur privé éducatif.
Aux fondateurs et promoteurs d’écoles privées, nous demandons une preuve de responsabilité pour satisfaire et garantir l’emploi des enseignants et enseignantes.
Vive l’Education guinéenne !
Vive l’unité et la quiétude sociale !
Nous vous remercions.