Le groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA), n’approuve pas l’idée d’un changement constitutionnel en Guinée. Pour le président de cette organisation citoyenne, il n’y a aucune necessité de changer la constitution en vigueur.
Chérif Mohamed Abdallah, dit n’est pas comprendre pourquoi c’est maintenent que le président Alpha Condé veut changer la constitution.
«Il devrait plutôt s’occuper du développement du pays , faire des routes, faire des hopitaux, s’occuper du développement réel du pays au-lieu de nous faire rentrer encore dans des problèmes. Nous nous sommes vraiment dépasser par cette situation. Nous n’attendions pas à ce que la situation soit présneté de cette manière. Moi je ne vois pas l’urgence parce que la constitution peut être amendé même après 2020».
Le GOHA ne s’est pas encore prononcé sur les manifestations annoncées par le FNDC. Sur les raisons son président explique.
«Le FNDC nous a contacté, il veulent venir nous rendre visite à notre siège pour nous expliquer les tenants et les aboutissants c’est à l’issu de ça que nous allons nous pronnoncer»
Depuis quelques années rappelle le président du GOHA, ce sont les commerçants qui paient les frais des manifestations dans ce pays. Mais, cela n’a jamais été une préoccupation pour le gouvernement guinéen, regrette-t-il.
«Nous avons toujours une expérience ameure par-rapport à ces manifestations. Nous avons toujours été victime. Au jour d’aujourd’hui, nous avons plus de mille sept cent opérateurs économiques victimes de pillages et plus de cent vingt milliards de perte. Qu’est-ce que le gouvernement a fait pour dédomager les opérateurs économiques, pour sécuriser les commercants, qui ont été attauqué lors des différentes manifestations.» s’interroge t-il
Chérif Mohamed Abdallah précise par ailleurs que le GOHA va bien reflèchir pour prendre une décision. C’est pourquoi il invite les opérateurs économoques et les commerçants d’être vigilants, parce que la situation est très critique.
Pour finir, Chérif Mohamed Abdallah a déploré la dégradation poussée de nos routes.
«Nous vivons dans une situation difficile. Aujourd’hui, pour aller à forécariah vous êtes obligé à faire 5 heures du temps, à kindia 5 heures du temps c’est extraordinaire. Je n’ai jamais vu la Guinée dans cet état là. Voilà ce qui devrait être une priorité.» conclut-il
Amadou Diallo pour guinée360.com