Les usagers de l’axe Kipé-Taouyah ont payé les frais de la grève des conducteurs de taxis ce lundi. Sous une forte pluie, l’on n’apercevait que quelques voitures personnelles qui circulent et qui assurent le transport en lieu et place des taxis habituellement empruntés.
Au cours de nos constats, nous avons rencontré Soryba Traoré, un conducteur de motocyclette qui, lui n’a pas voulu respecté le mot d’ordre. «En aucun cas je ne me sens concerné par cette grève. Pourquoi ne pas respecter la décision du gouvernement ? Les gens aiment créer des problèmes inutiles dans ce pays. Le président est le père de la nation, donc vouloir tout contredire, cela n’a pas de sens», a-t-il laissé entendre.
Djenab Camara se retrouve face à une difficulté remarquable pour avoir un taxi afin de se rendre au travail. Malgré cela, elle se montre solidaire aux grévistes (transporteurs).
«Il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures. Si le gouvernement décide d’augmenter le prix du carburant, pourquoi les conducteurs ne peuvent pas le faire avec le transport ? C’est fatiguant de s’arrêter pendant des heures comme ça, mais c’est à l’État de comprendre la situation des populations» exprime cette citoyenne.