Huit jours après les accrochages entre syndicats,au palais du peuple,le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a déposé une plainte mercredi 08 mai 2019, contre les présumés auteurs de son agression.
Victime d’une attaque le 1er mai, qui l’a fallu deux jours d’hospitalisation, Aboubacar Soumah a dénoncé une tentative d’assassinat contre sa personne.
Dans un boubou africain avec son traditionnel chapô de soleil, c’est un homme serein, mais aussi déterminé qui est sorti de la cour de la Direction de la Police Judiciaire, accompagné d’une foule de collaborateurs.
Blessé au niveau de la tête par des gourdins selon son entourage, le premier responsable du SLECG a, dès à la sortie des couloirs de la police judiciaire, annoncé les mesures de riposte contre l’agression qu’il qualifie de ” barbare “.
” Comme vous le voyez, je suis en compagnie de mes camarades syndicalistes enseignants qui avons été victimes d’agression barbares, de la part des soi-disant syndicalistes ; qui ont des commenditaires déjà connu. Nos camarades sont là, vous les voyez tous blessés. Nous sommes venus à la DPJ, conformément à la loi, nous avons porté plainte. Nous sommes venus nous présenter sur les premières formalités ” a déclaré Aboubacar Soumah devant les médias.
Montrant une bonne mine, pour afficher sa détermination à continuer ” le combat ” comme pour narguer ses détracteurs, Aboubacar Soumah est revenu pour la première fois sur les faits du 1er mai au palais du peuple.
“nous avons échappé bel et bien à un assassinat, parce que ceux qu’ils appellent « force de sécurité » en tenue, étaient armés, les uns avec des armes blanches et d’autres avec les armes à feu, des pistolets, qu’ils ont sortie pour nous assassiner “ a fait savoir le secrétaire général du SLECG, en guise de révélation.
D’ailleurs il ne parlerai pas sans preuves puisque, ” le béret rouge qui était arrêté au grand portail de l’assemblée, je ne le connais pas, mais lui peut témoigner. Parce que c’est lui qui s’est jeté sur celui qui voulait me tuer, qui avait déjà sortie l’arme et qui avait été vu par beaucoup d’enseignants et beaucoup de personnes qui étaient autour de moi ce jour-là “.
Il loue aussi le courage de ses proches, qui ” l’on permis d’échapper à la tentative d’assassinat ” perpétré par ses adversaires de la CNTG, l’USTG de Abdoulaye Camara et la faction de Kadiatou Bah.
Aboubacar Soumah a par ailleurs mis en garde la justice contre tout déni de justice, aux risques de prendre d’autres ” dispositions” dit-il.