10 jours après l’arrestation du journaliste Amadou Diouldé Diallo pour «offense» au président Alpha Condé, le directeur général de la Police judiciaire a donné des précisions sur cette affaire ce mardi 9 mars lors d’une conférence de presse .
«Après avoir analysé les déclarations de monsieur Amadou Diouldé Diallo, nous avons été saisis par le procureur général nous demandant de rechercher, situer et interpeller le nommé sur les faits dont nous avons été informés. Nous avons transcrit les déclarations tenues sur la radio lynx fm et vu les propos tenus, nous avons constaté une infraction très grave et c’est cette information qui nous poussée à lui adresser une première convocation par voie d’huissier.
Ensuite une deuxième convocation lui a été adressée, il n’a toujours pas daigné répondre. Plutôt, t il s’est mis dans une position en tenant des propos à l’encontre des invitations déjà faites.
La troisième convocation était basée sur ce qu’on appelle la comparution forcée. Son domicile étant connu, nous avons attendu l’heure légale d’interpellation qui est au-delà de 6 heures du matin. Il s’est rendu sur une place publique, qu’on appelle le stade du 28 septembre, nous nous sommes présentés à lui avant de l’interpeller sans aucune violence.» a expliqué le directeur général de la police judiciaire
A en croire Aboubacar Fabou Camara , le journaliste n’a subit aucun acte de violences lors de son arrestation et précise que toute la procédure a été respectée.
«Il n’y a pas eu de descente musclée chez lui, comme cela se dit. Je ne vois pas une seule personne qui dira qu’il a été blessée ou traumatisée lors de son interpellation. Nous ferons tout afin que le droit humanitaire soit respecté et que la force reste à la loi », a t-il martelé