Le “refus” du Chef de l’Etat au dialogue pour abandonner le projet du référendum poussera le FNDC désormais à observer une autre phase de résistance pacifique. Au cours de l’assemblée générale du PADES, les membres du bureau politique ont encouragé leurs militants à soutenir à bras le corps, les démarches du front.
Le parti des démocrates pour l’espoir dirigé par Dr Ousmane Kaba ne compte pas replier et être en marge dans la lutte que le FNDC a déclenchée depuis le 14 octobre 2019 en Guinée. Son objectif, faire partir Alpha Condé du pouvoir.
“Le FNDC a été responsable et patriote. Il est allé au dialogue. Mais le camp d’en face n’a pas accepter”, rappelle Mohamed Kaba, coordinateur chargé des affaires administratives du PADES. Il signale que tout ce temps a été donné au président de la République pour qu’il change de décision.
“Comme ils (Alpha et son gouvernement ) n’ont pas accepter, nous allons reprendre les manifestations parce que, c’est ce qu’ils savent et c’est notre droit”, démontre-t-il.
“Vous devez vous mobiliser partout dans les quartiers, les secteurs, les districts les préfectures, parce que nous sommes arrivés à un moment, où il faut que nous balayions ce pouvoir qui veut instaurer la tyrannie chez nous. Il ne s’agit plus de rester coucher à la maison, il s’agit de se lever de résister et de montrer à ce pouvoir qu’il est impopulaire, qu’il a atteint ses limites et que le peuple veut un véritable changement”, invite Mohamed Kaba.
“La loi nous permet de résister face à l’oppression. La résistance pacifique va être permanente jusqu’à la victoire. Les religieux composés du grand imam de la mosquée Fayçal et de l’archevêque de Conakry se sont pliés à quatre pour aller le rencontrer, sans avoir une suite favorable”, a dit ce membre du bureau politique du PADES.
Une chose reste claire pour ce parti de l’ancien allié d’Alpha Condé. “Si le président parvient à faire ce qu’il veut, un autre le fera aussi. Ça sera un cycle infernal pour notre pays”, rassure Mohamed Kaba.