Négligée en Guinée, la pêche artisanale est pourtant un secteur qui joue un rôle majeur au sein de la société. Outre ces avantages économiques, le secteur enregistre en son sein, 62 mille emplois directs et 200 mille emplois indirects, selon les informations.
Deux principales préoccupations sont exprimées par les pêcheurs artisanaux. D’abord l’implication des pêcheurs industriels qui exportent les poissons pêchés dans les eaux guinéennes sans aucun respect des principes et règlements qui régissent le fonctionnement de la pêche en Guinée.
Ensuite, les conditions de salubrité qui se posent. Au niveau du débarcadère de Téminètaye, à Conakry par exemple, 800 personnes travaillent là, et qui utilisent une seule latrine, témoigne le secrétaire chargé des relations extérieures, de la Communication et de l’Information de la fédération guinéenne de la pêche.
En insistant sur les pirateries dans les eaux guinéennes, Idrissa Kallo signale chez nos confrères de Pressenza que quatres navires industriels ont été interceptés dont 2 avec pavillon Guinée Bissau, pendant l’année en cours.
“Au niveau de la pêche artisanale avancée, 9 bateaux ont été arraisonnés et au niveau de la pêche artisanale motorisée, 34 pirogues. Nous sommes victimes de la rentrée de la pêche artisanale avancée et de la pêche industrielle dans nos zones. Tous ceux qui entrent illégalement dans nos zones de pêche, doivent être arraisonnés. Au delà de ça, il y a plus de 200 bateaux de pêche dans les eaux territoriales de la Guinée alors que seulement 60 sont autorisés dans la zone de la pêche artisanale avancée, 64 dans la zone de la pêche industrielle”, a-t-il raconté dans les colonnes de ce média étranger étranger.