Pourtant, cette résolution a été votée à l’écrasante majorité des députés au cours d’une session à l’Assemblée nationale, mercredi 06 janvier. Mais à côté aussi, il y a eu des abstentions. C’est le cas de Me Pépé Koulémou, qui envisage une autre voie que cette résolution.
La résolution adoptée puis votée à l’unanimité ne [pourrait nullement] résoudre la problématique des coordinations et organisations assimilées, croit ce député. C’est pourquoi d’ailleurs, il s’est abstenu de voter.
A l’en croire, il y a une autre solution plus pragmatique. D’abord, il a pris un exemple sur Macenta qui vient de connaître des violences meurtrières nées de l’installation des patriarches.
«Pourquoi ne pas aller à Macenta et dire la vérité aux gens. Le gouvernement peut le faire, tout comme l’Assemblée peut aussi prendre une telle initiative(…)»
En outre, il a proposé ceci: «On pouvait aussi passer par une proposition de loi. Au lieu de ça, nous restons ici à Conakry pour rédiger une résolution. Une résolution qui ne montre même pas comment régler le problème. Ce qui est en train d’être fait ici ne peut pas régler le problème des coordinations, ni celui de la chefferie traditionnelle. Vous ne pouvez pas renier au fondateur de mon village, la qualité de patriarche. Tout comme vous ne pouvez pas dire que le fils du fondateur de Kankan ne peut pas être le patriarche de cette ville.»
Me Pépé Koulemou estime que la seule façon de trouver solution à cette problématique, consiste à permettre à la lignée des fondateurs de ces zones de continuer à exercer les pouvoirs reconnus à leurs ascendants.