Les Forces vives de Guinée ont appelé à manifester hier, jeudi 5 septembre 2024, à Conakry, pour exiger de la junte le respect de ses engagements, dénoncer la disparition des activistes de la société civile et la fermeture des médias. L’appel a été suivi par endroits, des cas de morts ont été enregistrés. Une situation que les FVG dénoncent et pour laquelle elles portent des accusations contre les FDS.
D’abord, les Forces vives de Guinée ont félicité et salué le courage des populations de Conakry qui, “malgré une pluie diurne et une forte militarisation de la capitale, ont répondu à l’appel à manifester de ce jeudi 5 septembre 2024 pour marquer leur ferme opposition à la dictature rampante du CNRD”.
Elles déplorent et condamnent également “la répression meurtrière des forces de défense et de sécurité, présentent leurs condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés”.
Elles exhortent tous les Guinéens épris de justice, de liberté et de démocratie à rester mobilisés pour continuer d’exiger, “avec la plus grande combativité”, la libération de Fonikë Manguè et de Billo Bah, la justice pour toutes les victimes innocentes du CNRD, le retour diligent à l’ordre constitutionnel dans le strict respect de toutes les dispositions de la Charte de la transition, notamment l’exercice sans entraves de toutes les libertés publiques, y compris la liberté de la presse, et la non-participation des responsables de la Transition aux élections mettant fin à la période d’exception.
Pour cela, elles ne tarderont pas à appeler à d’autres manifestations dans les rues et sur les places publiques, à Conakry et à l’intérieur du pays, pour “exiger la satisfaction pleine et entière de toutes les revendications ci-dessus énumérées”.