Le calendrier pour la tenue des examens nationaux déroulés la semaine dernière par les autorités en charge de l’éducation en Guinée, préoccupe le syndicat national de l’éducation (SNE).
Le responsable à la communication adjoint de cette structure syndicale, note des manquements techniques dans ces préparatifs, qui selon lui, devraient être réglées avant de fixer la date.
«Nous analysons beaucoup d’aspects techniques qui pour nous, ne sont pas satisfaisants», a réagi Daouda Mansaré, qui dit ne pas comprendre la précipitation avec laquelle le département en charge de l’éducation veut organiser ces examens.
«Nous ne savons pas dans quelle situation les convoyeurs des sujets vont effectuer leurs missions, la répartition des centres, la liste définitive jusqu’à présent elle n’est pas disponible. Nous espérons que le ministre a tout ça en main, parce s’il faut encore attendre nous avons des inquiétudes», insiste le syndicaliste.
Le SNE avec d’autres structures syndicales de l’éducation menaçaient de projeter un mot d’ordre de boycott de ces examens pour protester contre le non paiement des trois mois d’arriérés de prime d’incitation promis par le gouvernement guinéen.
Mais à la dernière minute, les syndicats ont décidé de surseoir à cette grève, suite à un engagement de leur département de tutelle, qui a promis le paiement du montant promis avant le 22 juillet prochain.
« Dans ses démarches, ils nous ont dit qu’ils sont au niveau du décaissement, les états de paie ont été effectués, ils l’ont déposé déjà auprès de la fonction publique, qui à son tour devrait l’emmener au ministère du budget, qui allait discuter de ça avec la banque centrale et le trésor public. Donc ils nous ont dit que les gens pourront avoir ces primes avant le Bac. Par conséquent nous avons abordé une période moratoire jusqu’à cette date», explique ce responsable à la communication du SNE.