Selon l’institut national de santé publique, il s’agit d’un dispositif sanitaire de taille permettant à la Guinée de répliquer en cas de l’épidémie.
Le coronavirus COVID a fait un bilan de plus 98 000 cas confirmés dans le monde. Particulièrement, une vingtaine de cas ont été identifiés en Afrique, ce qui fait que le cap de 3000 morts a été atteint.
Selon le laboratoire des maladies à potentiel épidémique, quatre cas suspects ont été à testés en Guinée, mais qui s’avèrent négatifs. Ces cas douteux ont été signalés sur trois individus de nationalités chinoises et un indonésien.
Le pays, à travers l’institut national de santé publique a annoncé à la presse avoir mis en place treize laboratoires de biologie moléculaire fonctionnels, parmi lesquels trois peuvent diagnostiquer l’épidémie de Coronavirus.
Le Directeur de cet institut, Pr Abdoulaye Touré rassure que la Guinée est fin prête pour combattre le Covid-19.
“Nous disposons une capacité extrêmement importante pour absorber, si jamais par malheur, il y a du Coronavirus en Guinée. Comme vous le savez, quand il y a eu le premier cas d’Ebola ici il a fallu prendre les échantillons pour aller à Dakar et à Lyon. Parce que, nous n’avions pas de laboratoire de biologie moléculaire correcte à l’époque. Suite donc à cette épidémie, le ministère de la santé a renforcé les capacités nationales et à ce jour, le pays dispose de 13 laboratoires de biologie moléculaires qui relèvent de la santé ou de l’enseignement supérieur. Nous avons treize (13) laboratoires de biologie moléculaire qui sont fonctionnelles aujourd’hui et parmi ces 13, 3 ont à ce jour les capacités pour diagnostiquer le coronavirus”.
La Guinée multiplie des efforts depuis l’annonce de cette épidémie dans un pays avec lequel il partage des intérêts, la Chine. Et des mesures ont été aussi renforcées dès que le cas suspect sur un patient bangladais fût signalé.