Après la sortie médiatique du procureur général près de la cour d’appel Conakry, sur des poursuites judicaires contre certains membres du FNDC, la réaction du chargé des opérations de cette structure ne s’est pas fait attendre. Cet acteur de la société civile soutien qu’aucune menace ou intimidation ne fera peur au Front.
«Je voudrais dire au procureur général que nous sommes dans une transition certes, et nous sommes dans un régime qui est gouverné par une charte de la transition, où la Guinée a opté pour le respect des instruments juridiques auxquels notre pays a souscrit. Des pros-démocratie que nous sommes, ni intimidation, ni menace de poursuite, ni la prison ne feront reculer un membre du FNDC. Donc que cela soit clair. D’ailleurs depuis hier nous avons appris des informations que le procureur Charles a reçu des instructions du plus haut niveau, de pouvoir inquiéter les membres du FNDC», a fait savoir Ibrahima Diallo.
Cet acteur de la société civile a affirme que le procureur était dans les émotions en tenant ses propos: «J’ai suivi un procureur qui est dans les émotions. Ce qui ne devrait pas être pour quelqu’un qui est représentant de la société et de l’Etat. Je lui demanderais donc de prendre de la hauteur, parce que l’enjeu de la justice est crucial», a-t-il dit.
Pour finir, ce membre du FNDC accuse le procureur Alphonse Charles Wright d’avoir laissé entendre des contre-vérités sur ses collègues:
«Charles Wright a fait passer des informations qui sont des contres vérités. Il a dit que Foniké Menguè est du côté du Maroc, ce n’est pas vrai. Moi j’étais hier avec lui jusqu’à 22 heures. On était chez lui. Foniké Menguè ne s’est jamais attaqué aux institutions judiciaires. C’est pourquoi je dis qu’il (Charles Wright) est dans les émotions. Parce qu’un procureur doit avoir toutes les informations a sa disposition avant de s’exprimer publiquement. Un procureur ne doit faire des contre-vérités. La deuxième chose Dianii Alfa n’a jamais dit que les membres du CNT sont des ” bilakoro” les écrits existent. Et ça c’est aussi une contre-vérité», a-t-il démenti.