Cinq filles de l’orphelinat Hakuna Matata de Dabompa ont été victime de viol, qui serait commis par l’époux de la fondatrice du centre. L’affaire a été rendue publique dimanche 3 avril 2022.
A travers un communiqué diffusé suite aux faits, Laurence Rouyer, la fondatrice de ce centre d’accueil des enfants orphelins, a déploré la façon dont l’information a été divulguée. Elle a ensuite menacé de poursuivre tout individu qui mettra à la place publique l’identité des victimes.
Du côté de la Direction nationale de l’enfance, une décision ‘’inquiétante’’ est annoncée par le premier responsable de ce département.
«Nous avons été alertés par des équipes qui sont dans les quartiers, les collectivités et dans les districts à Conakry et qui sont les maillons de la base de la protection de l’enfant. C’est par ces personnes que nous communiquons à travers des sensibilisations au niveau des communautés pour que l’environnement familial soit plus conciliant avec les droits de l’enfant. Et c’est comme ça qu’on a su que l’encadreur était menacé par le présumé violeur, c’est comme ça nous avons été saisis. Les premières dépositions urgentes, c’est d’abord mettre les enfants en lieu sécurisé et cela a été fait. Et l’examen des enfants au niveau de la médecine légale, cela a été aussi fait. Les enfants qui y sont actuellement, ont été évalués pour savoir ils sont combien ? Et ensuite nous avons demandé à la responsable de produire une note d’information à l’intention du cabinet», a expliqué Akoï Guillavogui, patron de la direction nationale de l’enfance.
Il promet que de nos jours, la vision est de changer les pratiques dans les centres d’accueil en matière de gestion et de prise en charge des enfants, «parce qu’on constate que cela est basée que sur la survie des enfants. Nous avons annoncé une évaluation de tous les centres d’accueil des enfants pour voir. Ceux qui sont aptes, nous allons les accompagner. Ceux qui ne le sont pas nous allons voir ce qu’il faut faire (…)», a annoncé monsieur Guilavogui.