“Quand nous jugeons avec toute la lucidité, que le recul permet aujourd’hui les actions de ceux qui ont voué aux gémonies le processus et qui ont agi à tort de manière répréhensible et inacceptable pour l’empêcher, nous nous rendons bien compte qu’ils avaient fait le mauvais choix.”
Pour l’actuel porte-parole du gouvernement, l’opposition guinéenne est responsable de l’instabilité dans le pays, même si elle n’arrive pas à le reconnaître. Mais d’après lui, leurs adversaires répondront “inévitablement” dans le futur.
“L’histoire jugée implacable témoignera à leurs sujets et racontera pendant longtemps aux générations futures que lorsqu’il a été question de redonner au peuple, seul dépositaire de la souveraineté, son droit naturel à disposer d’une constitution en vue de garantir l’équilibre démocratique, un groupe d’individus, minoritaires dans le débat national, par calcul politiciens et appétit du pouvoir s’est opposé à coup de discours et d’actes belliqueux qui ont nui gravement à la stabilité sociale et à la sécurité des personnes et des biens dans de nombreuses localités de notre pays.”
C’est pour sortir dans cet état que les Guinéens ont “accepté” de voter pour une nouvelle Constitution le 22 mars dernier.
Sous le régime de la Constitution du 14 avril 2020, “nous entamons désormais, notre inexorable marche vers la prochaine élection présidentielle qui consacrera historiquement et démocratiquement le premier septennat pour un citoyen de la quatrième République et devra définitivement sonner le glas d’une ère politique révolue qui a malheureusement été trop émaillée de mesquinerie politicienne et de drame politique qui ont profondément fragilisé le tissu social et nuit à l’encrage démocratique et à la paix civile“, rassure l’ancien porte-parole de l’opposition.