Les coalitions des partis politiques étaient en réunion lundi 03 janvier 2022, au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), pour les travaux d’analyse de la feuille de route du gouvernement de transition. Ousmane Doré jusque-là médiateur entre les formations politiques et le CNRD, se dit heureux de voir tous les partis politiques guinéens regarder dans la même direction.
Cette énième réunion est tenue après celle qui a eu lieu chez Mamadou Sylla, la semaine précédente. A l’issue de celle-ci, un mémorandum a été adressé au président de la transition. Pour finaliser le projet s’inscrivant dans le même sens, une dernière réunion est prévue jeudi prochain au siège du PADES.
Mais bien avant cela, Dr Ousmane Doré a rappelé que l’objectif de la rencontre au siège de l’Ufdg était la mise en place d’une plateforme qui va permettre à la classe politique Guinéenne de se ressembler et parler d’une seule voix. « Cette rencontre, c’était pour consacrer la version de notre union. L’union sacrée de la classe politique Guinéenne. Il vous souviendra que la semaine dernière, nous avons soumis un mémorandum au CNRD lequel mémorandum expliquait la démarche des acteurs politiques à mettre en place une plateforme qui devait contribuer à la bonne marche de la transition. Cette première réunion plénière qui a eu lieu au siège de l’UFDG et de l’ANAD venait simplement consacrer à cette union qui a rassemblé tous les acteurs politiques de tous bords. Nous pensons de toutes les façons qu’aller en rang dispersé ne va pas dans le sens de la bonne marche d’une transition apaisée », a déclaré le président du MND.
A l’en croire, la Guinée compte plus de 285 partis politiques. Avec un tel nombre, il serait difficile d’aller en rangs dispersés : « Il vous soutiendra qu’aujourd’hui dans la classe politique Guinéenne, on compte 285 partis politiques. Et il est clair que chacun de ses partis a ses propres ambitions, ses propres initiatives, ses propres analyses de la situation. Nous, nous pensons qu’il était opportun de rassembler tout le monde et d’avoir des positions communes. En un mot, accompagner la transition. Ce n’est pas un substitut aux organes de la transition comme le CNT ou autres organes comme le gouvernement, mais dans un contexte de transition politique. Il nous a paru opportun que la classe politique joue son rôle. Et ce rôle-là commence d’abord par le rassemblement. Puisque nous vivons une transition qui a mis l’accent sur le rassemblement du peuple de Guinée. Si les acteurs politiques que nous sommes qui représentent les aspirations des millions de Guinéens vont en rang dispersé, ce n’est pas une bonne chose pour la bonne marche de la transition. Nous pensons qu’il faille les mettre ensemble », a-t-il lancé, chez nos confrères de Djoma média.