Le collectif de soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD), a profité de la Journée internationale de la liberté de la presse, célébrée ce lundi 03 mai, pour organiser une nouvelle manifestation virtuelle, exigeant la libération du journaliste sportif, en détention depuis plus d’un mois, à la maison centrale de Conakry.
La manifestation a eu lieu dans la cour de la maison de la presse à Kipé. En plus de réclamer la libération “sans condition” de leur confrère, ces journalistes ont également exigé la fin du baîllonnement de la presse en Guinée.
“Libérez Amadou Dioulde Diallo! Magistrats, arrêtez de court-circuiter la Loi! Pas de recul! Plus jamais ça!”, ont ils scandé énergiquement, avant de faire une déclaration à cet effet.
«Il est en détention provisoire depuis le 1er mars à la maison centrale de Conakry en violation totale de la loi L002 qui ne prévoit qu’une amende de 1 à 5 millions Gnf, s’il était reconnu coupable. Pire, monsieur Diallo a été arraché de son lit d’hôpital et renvoyé à la prison centrale de Conakry alors que son traitement n’est pas terminé. Nulle part dans ses dispositions, cette loi ne prévoit des peines privatives de liberté pour les délits commis par voie de presse», a déclaré le coordinateur du COSADD.
«La liberté de la presse est l’oxygène de la démocratie…», rappelle le collectif. Il regrette cependant la violation répétée de la liberté de la presse en Guinée qui a reculé de 24 points entre 2013 et 2020 en Guinée.
Le journaliste Amadou Diouldé Diallo a été arrêté le 27 février 2021, et détenu à la maison centrale de Conakry pour “offense au Chef de l’État”.