Le Secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux et la lutte contre le crime organisé, Abdoul Malick Koné et ses hommes, ont mis le grappin sur les vendeurs de drogues, au débarcadère de Boussoura. Depuis la nuit dernière, ces hommes s’activaient sur le terrain pour démanteler un réseau qui est sur le point de s’installer.
C’est un premier du genre, depuis la création des services spéciaux de lutte contre le crime organisé et le grand banditisme. Après une saisie de quantité de la drogue appelée Kush à bord d’une pirogue en provenance de la Sierra Leone, la nuit du mardi 1er novembre, les agents de Abdoul Malick Koné, ont fouillé méthodiquement les coins et recoins du port de Boussoura, ce mercredi. Un travail qui les a permis de mettre mains sur les vendeurs de cette nouvelle drogue et autres quantités de drogues dans ce débarcadère.
«Nous avons mis notre équipe sur place depuis 1 heure du matin. On a saisi une quantité énorme de Kush, du cannabis de boissons frelatées et autres drogues dérivées», a expliqué Abdoul Malick Koné.
Pour ce qui est de la drogue appelée Kush, le patron des services spéciaux, indique que ce stupéfiant contrairement aux autres, n’a pas besoin d’une grosse prise ou une prise régulière pour être dépendant. Parfois, explique le commissaire Abdoul Malick Koné, «une seule fois suffit et comme les organismes sont différents, d’aucuns après avoir consommé avalent la langue, d’autres vomissent. Une seule consommation peut tuer. On est interpellé à plus d’un titre et nous lançons un appel à l’ensemble de la population, de collaborer avec nous, afin de mener la lutte effectivement contre le trafic de la drogue dans le pays. On est là pour protéger les citoyens et leurs biens, alors, la consommation de la drogue va s’en dire que la population n’est pas bien protégée pour leur intégrité sanitaire et physique.»
Cette saisie a été effectuée en présence des agents de sécurité, la Marine et même la Douane. Le commissaire Abdoul Malick Koné trouve «inconcevable» que ces drogues et boissons frelatées soient stockées dans ce débarcadère alors que ces services de sécurité y travaillent nuit et jour.
Alsény Sylla, est le chef de ce port. Il dit être surpris de cette découverte par les services sociaux. Parce que, «il y a non seulement la Gendarmerie, la Douane, la Marine nationale qui sont chargées de contrôler le port nuit et jour. Ce sont eux qui doivent nous informer. Chaque jour nous faisons la sensibilisation ici ensemble auprès des jeunes afin qu’ils évitent de consommer la drogue. Si on découvre aujourd’hui qu’il y a là drogue ici, c’est surprenant.»
Plusieurs personnes ont été interpellées suite à cette saisie. Elles seront déférées les jours à venir devant le procureur de la République.