Accusés d’association de malfaiteurs et association de trafic illicite international de drogue, plusieurs chirurgiens d’une clinique de la place et de CHU de Donka ont été mis aux arrêts par le service anti-drogue depuis le 24 août dernier.
Ils ont été interpellés après avoir opéré une dame en provenance du Brésil qui voulait extraire des boules de cocaïne qu’elle avait ingérées.
Selon le Directeur adjoint de l’Office anti-drogue et commissaire divisionnaire de la police, c’est le 20 août dernier, que les services du secrétariat d’État à la présidence chargé de la lutte contre la drogue ont été informé de la situation, mais les médecins eux, n’ont été interpellés que le 25 août dernier.
Selon les enquêtes, le cerveau de cette opération a qui d’ailleurs la drogue ingérée par la dame été destinée s’appelle Chérif Bah.
La dame elle-même actuellement en cavale avec ses complices, a réussi le coup grâce à la collaboration d’une certaine Fatoumata Diariou Doumbouya, qui faisait le stage dans la clinique dans laquelle l’opération chirurgicale a été effectuée.
Dans ses explications, le Directeur adjoint de la police parle d’un certain Dr. Samuel Koïvogui, qui aurait entraîné deux de ses assistants pour faire cette opération. Après l’opération ces deux chirurgiens auraient conseillé Dr. Samuel de déposer la quantité de drogue au chef service de CHU Donka, mais sans succès.
«Mais malgré l’insistance de ses assistants, le médecin a remis la drogue à Chérif Bah, qui est le propriétaire de drogue et narcotrafiquant», a expliqué le commissaire Ibrahima Kalil Camara.
Interrogé, Dr. Samuel Koïvogui a rejeté le charges portées contre lui, avant d’expliquer en détail, les circonstances dans lesquelles il s’est retrouvé dans cette affaire.
«On m’a appelé pour me dire que la patiente est déjà à la clinique, mais sa tension n’était pas normale. Quand j’ai vu la dame à Donka, elle souffrait, elle m’a dit de l’aider, si non elle risque de mourir. Je l’ai envoyée dans la salle et j’ai demandé aux chirurgiens de m’aider», s’est défendu Dr. Koïvogui, insistant sur son innocence dans cette affaire.